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 Mois de mai 08: contre la fatalité

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Faucon
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Faucon


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MessageSujet: Mois de mai 08: contre la fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeVen 2 Mai - 10:00

Je crois qu'il est temps de lancer un nouveau sujet et j'aimerais en quelque sorte donner suite au sujet précédent - nos Origines. Je crois en effet qu'il s'en dégage une espèce de fatalité contre laquelle il convient de réagir!

[Mais avant d'aller plus loin, permettez-moi d'ouvir une petite parenthèse afin de souhaiter la bienvenue à Lysandre et aux autres que j'ai invités sur ce forum - eh oui, à l'extérieur de notre cercle scout... Comme vous je suppose, j'ai longtemps fait parti d'univers parallèles (mais non Bison, pas au sens propre, je suis bel et bien un terrien comme les autres!), avec différents types d'amis qui ne se mixaient pas - amis d'école, de scout, d'enfance, etc. Or, je crois maintenant que le temps est à l'intégration, place aux vases communiquants! Les 2-3 que j'ai invitées sur le forum sont toutes des personnes dont je crois qu'elles pourraient apprécier nos excellentes discussions et dont je crois que nous pourrons apprécier leur point de vue (en espérant en outre que cela puisse dynamiser notre forum un brin, car il en a bien besoin!). Je vous invite chaleureusement à en faire de même - mais SVP, choisissez soigneusement qui vous désirez inviter parmis nous. Fin de la parenthèse.]

S'il est vrai que nos expériences de l'enfance nous déterminent fortement et que nous portions nos parents en nous-mêmes, il est tout aussi vrai que nous puissions nous affranchir de nos chaînes pour devenir des personnes saines et heureuses, qui vont au bout de leur potentiel. À mon sens, c'est un peu ça notre quête et la Vie place sur notre chemin toutes sortes d'occasions pour y parvenir - personnes, livres, occasions d'emploi, voyages, etc. J'aimerais donc vous inviter à partager les évènements marquant de votre vie, qui vous ont transformés, qui vous ont permis de développer plus pleinement un aspect de votre personne, ou encore qui vous ont permis de vraincre des bugs de l'enfance...

Faucon


Dernière édition par Faucon le Lun 5 Mai - 22:45, édité 1 fois
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Raton

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MessageSujet: Re: Mois de mai 08: contre la fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeVen 2 Mai - 11:55

Le chemin de la vie nous envoie souvent des messages par l'entremise de gens ou d'évènements de toutes sortes, par contre ces messages ne sont significatifs que si on est ouvert à les écouter, à les prendres en considération et à les intégrer à nos vies. Voilà pourquoi j'ai mis tant de temps pour me défaire des "bugs" que mes parents m'ont légués (et que je n'ai pas fini de travailler dessus évidemment), c'est que j'étais trop dans mes problèmes pour me garder ouvert, donc je n'étais pas prêt à comprendre les choses qu'il y avait à comprendre et à faire les choses qu'il y avait à faire. Je crois que ça prends un certain recul pour arriver à se défaire de ses chaines. Par contre il y a pleins de choses qui m'ont poussé à changé surtout dernièrement. Avant tout il y a l'entourage puisque je suis entouré de pleins de gens géniaux (tel que vous, mon meilleur ami ou encore ma soeur) qui savent m'accepter tel que je suis tout en m'aidant à m'améliorer sans pour autant forcer les choses. Il y a aussi en grande partit comme j'ai déjà expliqué ultérieurement, le fait que tous les efforts que j'ai mis pour que ma mère "prenne son envol" ait finalement été récompensés en la voyant devenir quelqu'un d'entier, libre, autonome et surtout heureuse m'as remplis d'espoir, m'as soulagé de plusieures inquiétudes et m'as donné un 'Modèle" non pas à suivre, mais un modèle de parent épanouis et donc avoir un parent épanouis m'a permi de l'idéalisé (je n'ai jamais réussi à idéaliser mes parents, à part peut-être à l'âge préscolaire) et donc de pouvoir m'épanouir à mon tour. Un autre déclancheur s'appel Max... C'est un gars avec qui j'ai travailler quelques mois. Aussi bizare que ca puisse paraitre, c'est un ancien membre de gang de rue. Je dois dire franchement que c'est un gars génial, malgré que je n'étais pas toujours d'accord avec lui et que dans ce temps là la discussion était impossible puisqu'il est trop sure de détenir la vérité. Par contre, malgré certains "bugs" dans cette relation de colègues de travail, c'est un gars qui à une vision bien arrêté, qui a de l'assurance, du charisme, de la culture, des connaissances et qui aurait le potentiel pour devenir philosophe si ça l'intéressait. Donc qu'est-ce que cette relation m'as apporté? En fait cette relation ne m'as apporté matière a réflexion et une chose clé qui est le courrage... Grâce à Max et toutes les discussions que nous avons eut ensemble, il à réussi à m'enseigner à affronter mes peur en commencant par me pousser à m'inscrire à l'école... C'est lui qui m'y a poussé en me faisant réfléchir sur la vie "à quoi ca rime si on ne fait pas ce que l'on veut?" et qui m'as confronté en me disant que si je ne fait rien c'est pas parce que je ne peux pas rien faire ni parce qu'il y a des obstacles, mais parce que j'ai peur risquer mon confort... et j'ai donc compris que je ne vie pas par choix, mais par réaction à mes peurs et c'est ce qui m'a donné la poussé dans le dos pour faire bouger les choses dans ma vie, non pas ignorer mes peur, mais prendre le temps de les comprendres et les surmonter si possible.


Ceci dit, changement de sujet, j'ai reçu mes réponses de l'UQAM ce matin. J'ai été refusé en enseignement primaire, mais j'ai été accepté en adaptation scolaire!
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Lysandre

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MessageSujet: Re: Mois de mai 08: contre la fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeLun 5 Mai - 10:43

Ce que tu viens d’écrire Raton me rejoint énormément. Je crois aussi qu’il est très difficile de se défaire des chaînes familiales, des bibittes accumulés durant notre inconsciente enfance. Si on ne les questionne pas, elle reste collé à nous jusqu’à notre mort. Remettre en question notre éducation, c’est le début de la création de notre identité à part entière et séparé de celle de nos parents. Tout en respectant les choix que mes parents ont pris durant mon éducation, je ne suis pas d’accord avec certains d’entre eux. J’ai beaucoup de difficulté à exprimer ma colère aujourd’hui et je peux relier cela à la manière que ma mère ne tolérait pas ce genre de sentiments chez ses enfants tout en l’exploitant lorsqu’elle était à bout de souffle.('Evil or Very Mad') Maintenant à mon tour de l’exprimer à ma façon, en mettant de côté mon malaise tout en évitant de la projeter sur les autres de mon entourage.

Lorsque je suis partie du nid familial et que j’ai commencé une relation amoureuse (sérieuse), j’ai réalisé que la vision que j’avais de ma mère était une illusion. C’est à ce moment que j’ai vu ses imperfections d’être humain tout à fait normal, mais déroutant pour une fille qui croyait que sa mère était parfaite. Mon conte de fée familiale s’est écroulé pour devenir une accumulation de blessures jamais découvertes jusqu’alors. Heureusement, j’avais les bonnes personnes autour de moi pour m’aider à voir plus clair et à dédramatiser la situation. J’ai entrepris des démarches thérapeutiques en me disant que ce n’était que le début d’une évolution qui allait durer toute ma vie!

Le courage et l’affrontement est essentiel pour aller jouer dans les blessures d’enfance. Les accepter afin de les aider à guérir est une étape crucial, mais très difficile!!! Lorsque les blessures ressurgissent, ce sont les larmes qui les accompagnent et c’est un défi que de passer au travers. L’évolution est un choix de vie que j’ai fait et maintenant, je ne veux plus revenir dans mon conte de fée où j’étais aveugle et innocente.

En fin de semaine, j’ai assisté à un cours sur l’identité personnelle, j’ai le don de me mettre des défis sur ma route d’évolution puisque ce cours me fait énormément travailler mes blessures et la création de mon identité.

Une citation de Roger Gould pour terminer ce témoignage « C’est toujours malsain de sacrifier son identité pour la stabilité d’une relation ». Matière à réflexion, jusqu’où on est prêt à aller pour garder une amitié, une job, un amour?

Lysandre
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Bison

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MessageSujet: Re: Mois de mai 08: contre la fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeVen 9 Mai - 10:24

Vous lire me fais réfléchir… Mon cheminement est tout autre. J’ai surement mes bugs moi aussi. Ma famille n’était pas parfaite. Certaines de mes bibittes tirent leur source de mon enfance ainsi, par exemple, mon besoin de sécurité et ma propension à la constance, à la fidélité voire même à la permanence (ce qui ne sont pas des défauts en soi) vienne de mes nombreux déménagements et de ma rencontre avec un contingent de huissiers alors que j’étais toujours chez mes parents.

Mais, bien qu’ils aient leurs défauts comme tout le monde, j’estime avoir eu la chance d’avoir de bons parents. Nous avons été une famille uni et heureuse. Très tôt dans ma vie, j’ai eu de bons amis. J’en fréquente encore certain (35 ans d’amitié pour le plus vieux). J’ai toujours été bien entouré. Et je suis tombé dans une talle de scout; milieu stimulant s’il en est. D’ailleurs, en bon Routier que je suis, je me rappelle avoir écris quelque chose d’assez inusité dans mon carnet de Route : Mon testament de bonheur!

À 25 ans, j’ai fais le bilan de ma vie comme si j’allais mourir le lendemain. Content de ce que j’ai vécu, reconnaissant envers ma famille, je me disais que j’avais fais le plein de bien être et que j’étais maintenant prêt à affronter le malheur et la maladie. J’en conviens avec vous, c’était un peu naïf mais c’est comme ça que je voyais les choses à cet âge. J’ai continué sur mon air d’aller et j’ai quand même eu droit à un 15 an supplémentaire de vie trippante. C’est quand même bon.

Aujourd’hui que ma vie s’est déglingué sans que j’y participe trop, je réalise deux choses :
1. Je crois que si je suis capable de me remettre à flot assez bien (du moins j’espère) c’est que j’avais déjà un gros capital accumulé de «bon» en dedans de moi. Ça ne fais pas moins mal, ce n’est pas moins pénible mais je sais ce que je veux vivre et comment je veux le faire. Je n’irai pas me morfondre dans un profond désespoir ni survivre en sautant d’une thérapie à une autre. La vie est belle. Elle est faite de moment doux et amer. Mais elle est belle. Je sais par contre que les choses ne fonctionnent pas de façon mathématique. On a beau avoir un gros capital, un malheur tout comme la maladie n’est jamais bienvenu.

2. N’ayant pas trop de blessures dans la vie (il y en a quand même quelques unes) j’ai probablement abordé les choses de façon assez désinvolte, avec confiance et naïveté. On ne peut pas tout avoir. C’est un peu comme avoir le défaut de ses qualités. L’autre coté de la médaille. Je me dis qu’il me manquait peut-être certains «outils» pour faire face. Pensant bien faire, je me suis accommoder de choses que je n’aurais pas du.

Lysandre nous a quittés avec une question. Jusqu’où j’étais prêt à aller pour ma famille? Peut-être trop loin mais pour moi il y a des domaines qui ne souffrent pas d’à moitié. On y met le paquet parce qu’on ne veut pas de deuxième chance. Ce serait comme de dire; «Je ne donnerai pas le meilleur de moi-même à mes fils au cas où… il sera toujours temps plus tard…» Je vous le dit à vous parce qu’on est entre nous mais malgré ma débandade, je ne regrette pas grand-chose.

Je vais quand même devoir mettre à jour mon bilan. Dans mes réflexions, je garderai en tête cette citation de Roger Gould « C’est toujours malsain de sacrifier son identité pour la stabilité d’une relation ».
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Raton

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MessageSujet: Re: Mois de mai 08: contre la fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeSam 10 Mai - 4:03

C'est re-moi! Razz

Pour me positionner plus près du sujet qu'est la fatalité je peux poser la question "qu'est-ce que la fatalité?" Et je pourrais aussi offrir des définitions provenant du dictionnaire.

1. Force surnaturelle qui semble déterminer d'avance le cours des événements
2. Caractère fatal, inéluctable de qqch.
3. Concours de circonstances fâcheuses, imprévues et inévitables; adversité inexplicable; malédiction.

Et voici en mes mots ce que j'en comprends.

La fatalité est constitués d'événements inévitables sur lesquels nous n'avons aucun contrôle et au travers lesquels nous devrions théoriquement ne pas avoir le choix d'y faire face d'une façon prédéterminé comme si tout était déjà écrit. Donc le fatalisme, lorsque intégré dans notre philosophie de vie, nous pousse à croire que nous n'avons aucun pouvoir sur ce qu'il se passe autour de nous, nous insite à un certain laisser aller et éventuellment à un total désengagement puisqu'ultimement ce qui doit arriver devra arriver peu importe que l'on essaie de tout contrôler ou non, alors pourquoi dépenser de l'énergie à contrôler l'incontrôlable?

Donc pourquoi dépenser de l'énergie pour contrôler l'incontrôlable? Car le fatalisme est une illusion, le fatalisme n'existe que si nous souhaitons lui laisser de la place. Donc l'incontrôlable n'est pas incontrôlable, il est seulement une épreuve qui peu importe sa difficulté peut se surmonter ou se contourner en utilisant de multiples approches différentes selon nos choix.

Pourquoi est-ce que je vous dit celà? Car j'ai longtemps eut un certain degré de fatalisme dans ma philosophie de vie. Le fatalisme est un piège confortable car il nous permet de se complaire, d'accepter l'inacceptable, de prendre les choses graves seulement pour de petits accros mineurs puisque de toute façon on n'y peut rien et il nous empêche d'avancer car il nous fait croire à la fois que tout ce que l'on souhaite tenter ne fonctionnera pas alors qu'on aura tout cuit dans le bec si on attends patiemment car évidemment le fatalisme va dans les deux sens, on obtient ce que l'on doit obtenir, en bien ou en mal... Mais après des années à vivre un certain degré de fatalisme j'ai fini par comprendre que rien ne m'est venu tout cuit dans le bec sans que j'aie fait au moins un pas auparavant... Vous allez me dire que c'est une évidence, mais lorsque l'on "croit fondamentalement au fatalisme" ce n'est pas si évident car cette doctrine nous aveugle de la réalité et place un filtre terne et sans saveur à notre perception de la vie nous poussant a croire que nous existons pour exister et non pas pour vivre... Je sais pas si vous comprenez ou je veux en venir... Voici ce que j'explique en simple:
FATALISME = Trait de comportement dépressif
Je ne sais pas si c'est le fatalisme qui mêne à la dépression ou la dépression qui est propice à l'implantation d'une philosophie fataliste mais je dis simplement que le fatalisme est une doctrine dangeureuse pour notre équilibre mental.

Donc comment combattre la fatalité? En initiant des projets dans notre vie et en ne les laissant pas tomber dès la première difficulté. Ceci dit gardons nous de tomber dans le total inverse qui est celui du "Control Freak" qui ne laisse rien au hasard (ou à la fatalité Razz) Donc ma philosophie a évolué depuis quelques temps et se traduit ainsi :
"Initie des projets, tiens-y assez pour ne pas les laisser tomber pour des riens, mais ne t'y accroche pas de façon maladive car si la vie t'invite ailleur c'est qu'elle à de belles surprises réservées pour toi!" Voilà une philosophie de vie qui, du haut de mes 28 ans, fait du sens et m'a lair équilibré et adapté à mes besoins réels de l'instant.

Après un cours théorique sur la philosophie fataliste et après vous avoir laissé sur une note d'espoir (Du moins je l'espère car mon but est de combattre le fatalisme et non pas de vous briser le moral avec toute la théorie plate) Je vais vous raporter une réflexion que j'ai eut dernièrement (Je ne me rapel plus trop avec qui j'en avais parlé, mais c'est sans importance) Je disait que lorsque j'était ado j'avais une vision de ce que devait être 18 ans... Ma vision comportant evidemment des droits, des devoirs, des responsabilités mais elle comportait aussi un autre volet qui était un état d'âme, un feeling... J'ai toujours cru qu'à 18 ans (ou du moins dans les mois ou années qui suivraient) je ressentirais un changement intrinsec se produire en moi et que je renaitrais en plus majestueux (Un peu comme le Phénix en quelque sorte) mais j'ai été fort déçu lorsque j'ai constaté que j'étais au côté de la traque et que 18 ans n'était qu'une année de plus voullant seulement dire quelque chose d'un point de vue légal et administratif... MAIS!!! Je suis fort agréablement surpris car le Phénix est en moi! Avec 10 ans de retards, mais je le ressens exactement de la façon que je l'imaginais lorsque j'étais ados et exactement 10 ans après la date prévue (Du moins j'ai commencé a le ressentir à plus ou moins 2 semaines de différence avec la date de ma fête en janvier dernier) Au début je ne comprenais pas trop c'était quoi qui se passait, mais avec quelques mois de prises de consciences et pleins de nouvelles expériences et de nouveaux projets en branles depuis ce temps je peux enfin dire hautement et fièrement sans avoir peur de me tromper, LE PHÉNIX EST NÉ! Ou en langage clair, Je suis un être complet ou du moins qui a amorcé sa complétion. 18 ans n'est qu'un âge administratif, mais dans mon cas c'est 28 ans l'âge adulte! I'm a man for now!


Message pour Lysandre

Bienvenue Lysandre! Je trouve ton texte intéressant et digne de nos palabres et si Faucon ne t'as pas déjà tordu un bras pour t'inviter à l'une de nos réunion, je vais le faire car je crois que tu aprécierais de rencontrer la gang de joyeux extra-terrestres que nous sommes...


Message pour Bison

Au fait Bison... J'aimerais que tu m'expliques comment à l'âge de 25 ans on puisse (que ce soit réellement ou illusoirement) se sentir prêt à affronter le malheur? C'est une notion qui m'échappe, mais dans ma vision de gars qui viens a peine de dépasser le stade des 25 ans, je conçoit que l'on doivent affronter le malheur, je conçoit que l'on puisse prévoir et donc être prêt à affronter un malheur donné, mais je ne conçoit toujours pas comment on peut être prêt à affronter n'importe quel malheur à moins de passer par l'insouciance, le laisser aller ou quelconques autres modes de vie facilitants mais problématiques en leurs genres... Ceci dit, je peux t'assurer d'une chose, c'est que si tu as réussi à vivre 25 ans de vie tripantes plus 15 ans de supplémentaires, après une passe moins tripante je te prédis un autre 40 ans full tripant car parmis les aprentissages que j'ai fait les derniers temps il y a ceci, c'est que la vie on la vie selon l'approche que nous en avons et si tu as eut une approche tripante pendant 40 ans, ton approche fait partie de ton bagage et devrait te garantir autant d'années de vie tripante pour la suite!
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MessageSujet: Re: Mois de mai 08: contre la fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeLun 12 Mai - 10:27

OK Raton. La question est trop directe pour la passer sous silence. D'abord, j'ai donné la clé en partant: la naïveté. Peut-être certain d'entre vous aurons peine à le croire mais je suis assez naïf. Je me suis rendu jusqu'à la vingtaine avant de me rendre compte que les autres n'étaient pas comme moi. J’étais croyant et je ne me rendais pas compte que j’étais minoritaire… presque le dernier des mohicans. Pour moi, une maitrise mixte en camp c’est sans problème à la grandeur de l’asso puisque tous vivent en frère et sœur. Comment pensez-vous qu’on puisse vivre avec une femme lesbienne durant 15 ans et ne se rendre compte de rien?

Mais pour être honnête, il faut que j’aille plus loin. Mon testament est quelque chose de beau; c’est une louange à la vie. Mais c’est aussi une tentative guidé par la peur pour conjurer le sort. Comme si a cet âge, croyant au fatalisme, je pensais que la moyenne ou l’équilibre devait obligatoirement me fournir mon juste lot de malheurs. Dans ta dernière intervention, tu parle d’être adulte à 28 ans. Moi je le suis devenu quelque part vers 25 ans. J’ai pris conscience que je vivais dans un milieu protégé et ouaté. Que j’avais toujours eu une belle vie, que tout étais facile. Autour de moi, les gens se cassait la gueule les un après les autres : abandon scolaire, mauvaises fréquentations, amours malheureux, décès… Plein de monde tiennent des discours du genre : «… j’en ai arraché mais j’ai beaucoup grandit là dedans…» comme si on était obliger de se vautrer dans la marde pour apprendre ce que c’est la vie. Debout au bout du tremplin, à l’aube de ma vie adulte, ma future vie inconnue me faisait un peu peur. Ce testament était pour moi, une façon de me programmer à affronter l’inconnu un peu comme si je me disais «S’il t’arrive des choses plates, rappelle toi que tu as eu plus que ton lot de bonnes choses».

«J'aimerais que tu m'expliques comment à l'âge de 25 ans on puisse se sentir prêt à affronter le malheur?» dis-tu. Ai-je répondu? Tu dis aussi : «c'est que la vie on la vie selon l'approche que nous en avons». C’est très vrai. Peut-être à 25 ans, j’étais déjà «programmé», peut-être que mon approche de la vie était déjà en moi. J’aime la vie, j’y trouve beaucoup de belles choses, j’apprécie ce que j’ai. Je ne suis pas l’éternel insatisfait, le grincheux qui croit qu’il a tout le monde à son dos et que personne ne lui laisse de chance. Dans le fond, il est très probable que j’ai moi aussi plein de tuiles qui me tombent dessus (mon père qui deviens Alzheimer à 55 ans, mes patrons qui démantèle mon Service et me foute à un poste subalterne, je me fuck un genou qui ne reviens jamais totalement, je frôle (peut-être la mort) en faisant une embolie pulmonaire à cause de l’incompétence de deux médecins…) mais ma façon de les voir, de les considérer est moins tragique que pour beaucoup d’autre.

Est-ce plus clair?
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Raton

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MessageSujet: Re: Mois de mai 08: contre la fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeLun 12 Mai - 11:02

Oui! ou du moins ce que j'en comprends c'est que tu as su garder une attitude positive devant l'adversité et c'est ce qui te permet d'être prêt à afronter les malheurs, non pas nécessairement de ne pas avoir peur mais d'avoir confiance que tu retrouveras du beau malgré tout et que tu sauras te satisfaire de ce que ta vie sera après coup...

Donc oui, avec une philosophie de vie dans ce genre là je comprends que l'on puisse être prêt à affronter la malheur. Pour ma part, je dois avouer que malgré que ce soit moins pire que c'était auparavant, je suis un insatisfait chronique (Pas un éternel insatisfait tout de même, il faut pas exagérer) et je me rends compte que lorsque l'on est insatisfait on a plusieurs choix qui s'offre à nous...
Arrow Le statu quo
C'est à dire de ne rien changer et d'endurer notre insatisfaction
Arrow L'apitoiment
C'est a dire de se mettre a chialer sur son sort sans faire tous les efforts nécessaires pour le changer et en espérant que tout se fasse tout seul (ou que quelqu'un fasse les choses a notre place)
Arrow L'action
Faire tout ce qui est en notre pouvoir pour changer les choses.

Évidemment la dernière option est la meilleur... Et je ne vous cacherai pas que c'est la dernière que j'ai essayé... (Parce que je rêvais avoir tout cuit dans le bec Razz) Peut-être que pour toi c'était déjà évident dès le départ? Je dois dire que ca me gène un peu de m'être accroché si longtemps au statu quo et a l'apitoiment, mais peut-être y avais-je des enseignements à aller y chercher?
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MessageSujet: Re: Mois de mai 08: contre la fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeMar 13 Mai - 9:31

Rassure-toi, on apprend à tout âge. J'en sais quelque chose. L'humain a une formidable aptitude de s'adapter au changement. Malheureusement, malgré ce merveilleux potentiel, nous craignons le changement. Souvent, notre seule participation active au changement est d'y résister. C'est pourquoi le statu quo est l'option la plus populaire.

Nous avons en nous un potentiel incroyable. Il suffit de se faire confiance, d'avoir confiance et de se lancer. Il y a ça de beau dans la foi et notre religion (pour ceux a qui ça dit quelque chose). Un appel vers le haut, vers le dépassement. La vie a une troisième dimension: la profondeur. D'autres dirons la transcendance. «IL» nous a dit que nous ne serions jamais seul... de quoi vous inquiétez-vous... quiconque boira de l'eau que je lui donne n'auras plus jamais soif... je suis le chemin, la vérité et la vie... aucun d'entre vous ne sera perdu... vous vous activez pour peu de choses, pourtant la meilleure part est à votre porté... J'ai gravé ton nom dans la paume de mes mains... pour prendre part à la Vie que je t'offre, laisse-moi te laver les pieds (te servir)... Je m'arrête ici. Il y en a 5000 pages et ça dit toute la même chose.

S'il y en a d'entre vous qui connaissez de vieux religieux, cette race en voix de disparition, (pères, frères, sœurs, missionnaires...) vous aurez peut-être remarquer comment ils ont trouver leur vie exaltante alors qu'ils étaient toujours poussé plus loin et qu'ils y répondais avec confiance. Ce n'est pas nécessaire de faire parti du club des catholiques pour vivre ça mais force est de constater que dans notre société il n'y a plus d'institution, d'organisme ou très peu de personnes ou de philosophie qui proposent se genre de sagesse et qui accompagnent au dépassement par le haut.
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Biche

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MessageSujet: Ma tante ''Jésus Power''   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeMar 13 Mai - 12:52

Allo!

Je suis dans mon heure de dîner. Je voudrais écrire et vous écrire, mais le temps... à suivre.

J'ai une tante qui a vécu et qui vit encore à Beauport entre les 4 murs d'un couvent, elle a 81 ans. Elle m'édifie. Elle a une telle confiance en Jésus, qu'elle le voit dans sa soupe. Et partout, partout, c'est hallucinant. Je n'exagère pas. Martine l'a baptisée ''Jésus Power''. Je l'adore.

Eh oui ces personnes existent encore!!!

Marguerite
A+
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MessageSujet: fatalité   Mois de mai 08: contre la fatalité Icon_minitimeMar 13 Mai - 20:31

Re-Bonjour,
Bienvenue Lysandre!
Je disais donc que ma chère tante Thérèse de Beauport (de la communauté des Soeurs servantes du Saint Coeur de Marie, la même communauté que notre soeur guide Geneviève) est en lien direct avec Jésus et Sainte-Thérèse de l’enfant-Jésus. Quel modèle, je l’aime beaucoup! C’est la soeur de ma maman qui est dcd en 1981 et qui était d’ailleurs dans la même communauté avant son mariage.

Ceci dit, ma tante a eu une intervention chirurgicale. Pour garder la confidentialité, je ne mentionnerai pas quel ‘’organe’’ il s’agit. Le médecin a fait une erreur, eh oui! Il a ôté le bon organe et laissé celui qui était cancereux... Une fatalité!!! Je crois que oui.

La fatalité est pour moi une coupure. Est-ce que ma tante a souhaité cela, sûrement pas. Est-ce que le médecin a fait exprès, sûrement pas...Une erreur. Quelque chose (un malheur) qui arrive sans qu’on l’ait souhaité. Et sur lequel on n’a pas de pouvoir.

Ma tante peut interpréter cet événement comme la volonté de Dieu. Ce qui donnerait un sens à cet événement. D’autres pourraient dire qu’elle le méritait, d’autres pourraient penser que le médecin a bu un petit verre, ou qu’il était incompétent, d’autres pourraient blâmer la secrétaire d’avoir mêlé les dossiers, d’autres pourraient dire qu’elle a vu un chat noir la veille... etc.

Quoiqu’il en soit, ma tante est ‘’pognée’’ pour prendre des Rx le restant de sa vie pq l’autre ‘’organe’’ a dû être enlevé. Elle ne se vengera pas, elle n’ira pas voir un avocat. Non, non. Elle s’en remet à la volonté de son ‘’Epoux’’. Et bien moi cela me dépasse, cette foi en l’au-delà et elle a pardonné (un autre chapitre).

C’est facile à dire quand on a la foi, mais quand la foi est absente... L’être humain a besoin de donner un sens à sa vie ou aux événements qui la marquent. Y a qq chose qui nous dépasse. Et c’est en utilisant des symboles qu’on s’en trouve rassuré. Et toutes les superstitions...C’est souvent notre ignorance ou notre manque de confiance qui nous font croire que les événements qui nous arrivent sont dus à un événement quelconque : échelle, chat noir, etc. Mais c’est rassurant...

Je suis née avec les Forcep. Une des cuillères m’a écrasée des nerfs au cerveau qui a fait en sorte que je vis avec une semi-paralysie. Ma vie aurait été autrement peut-être...Et pour quelqu’un qui aime marcher, c’est moche. Une fatalité peut-être...Ma réaction, pq action-réaction, je m’organise pour vivre sereinement cet événement que je n’ai ni mérité ni choisi. C’est pourquoi aujourd’hui je choisis de vivre avec ce qu’il me reste de forces. Et j’en remercie la vie.

Bonne fin de soirée!
Et merci pour votre partage!
Marguerite
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